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Vue de Ray Langevin

Bonjour les amis. La fin de semaine présente le meilleur temps pour essayer réfléchir un peu à la question du marché de l’or et à celle de nos investissements dans les aurifères. Il est certain, en tout cas,  que j’ai plus que jamais un intérêt marqué.

Je vous envoie cette fois-ci un fichier décrivant le prix de l’or de 1975 jusqu’à aujourd’hui sur une échelle arithmétique.  En fait, on a construit un graphique qui donne l’évolution du prix sur Comex depuis l’ouverture du marché de l’or à terme sur cette Bourse. À l’époque, nous suivions les prix sur le London Metal Exchange (le London Gold Pool) et Comex était un marché insignifiant. Aujourd’hui,  London est un marché insignifiant et Comex est le marché de référence. Mais le marché devient de plus en plus jaune et sera bientôt Chinois.Heureusement, la monnaie n’a ni couleur ni odeurJ

Nous regardons cette fantastique courbe de prix et je ne crois pas qu’aucun de nous n’ait eu la chance de voir un aussi beau graphique dans sa vie. Pourtant, c’est bien réel et c’est ce que nous vivons maintenant.

C’est comme s’il s’agissait d’un de ces ponts nouveaux et sensationnels qu’on voit en Chine. Ils sont tellement pleins d’innovation et d’ingéniosité qu’on se demande s’ils vont tenir. Pour nous faire frissonner, on lit au bas de l’image que le pont est construit à presqu’un kilomètre dans les airs et qu’il y passe environ dix à vingt millions de voiture par jour. Je capote!]

La première vague a duré d’août 1971 à septembre 1980, soit neuf ans et un moiset a multiplié le prix par un facteur 25, de 35 $ à 875 $. Il est dommage que le graphique que vous voyez ici ne présente pas le marché au début de son avance en 1971. Nous y verrions la vague 1 comme une magnifique exponentielle se terminant en 1980. Une correction importante a suivi durant les 21 années suivantes qu’on peut qualifier de phase 2.

En avril 2001 la phase 3 a commencé et apparaît également comme une avance exponentielle,  car ce type d’avance fait partie de la nature de l’or lorsqu’elle s’élance à la hausse. Cette troisième vague a multiplié le prix par un facteur 7,6, de 251 $ à 1923 $%.  Elle s’est terminée en août 2011 et a duré 10 ans et 5 mois ou 125 mois. Durant cette période, nous avons failli être emporté par la crise du crédit bancaire. Mais ce n’est que partie remise. Nous sommes arrivés à la phase 4, donc à la dernière période de correction avant la phase 5 finale qui terminera peut-être le bull market des métaux précieux. C’est à voir.

En ce qui regarde la phase 4, d’août 2011 à  décembre 2015, l’or a atteint un prix bas de 1035 $. Un peu plus de quatre ans après avoir transigé dans les 1900 $. Selon la théorie de Peter Elliott,  qui présente quelque bons points à retenir, la vague 4 est toujours un « squeeze », soit un pavillon, c.-à-d un resserrement des prix de transactions qui se dirigent vers un écart nul avant que le prix ne fasse un bond à la hausse. C’exactement ce que nous trouvons dans le comportement du prix de l’or entre 2013 et 2015.

Mais comme les banksters ne voulaient pas lâcher le morceau, (entendez par là que le secrétaire au Trésor ne voulait pas lâcher le morceau), les prix ont été retenus et empêchés de partir pour encore 2 ans jusqu’en octobre 2018 et l’or a transigé sous la barrière des 1200 $ l’once. Au bout du compte, les banquiers ont perdu la partie, selon moi parce que les banques centrales européennes ont été forcées d’une certaine façon d’emboîter le pas à la Chine et à la Russie en vue de rebâtir leurs réserves de métal précieux. Mais les traders Américains n’ont ouvert les yeux qu’en Mai 2019. Ce qui devait arriver s’est enfin produit; La cinquième vague est en route.

Gold Technical Analysis Chart | MarketScreener

Je vous écris tout ceci que vous connaissez sûrement pour vous faire réaliser qu’il y a d’autres façons de voir ses investissements que celle de demander à des consultants que mon vieux prof appelait des « bull artists ». Il nous faut revenir sur la situation et l’analyser encore une fois. Nous avons tous les éléments nécessaires. Je comprends que les banquiers nous ont échaudés, mais personne n’est plus gros que le marché, ni même les banquiers. Celui qui mise contre la tendance du marché s’en va à la ruine. Ce marché s’en va à la hausse et rien ne peut l’arrêter maintenant. Ceux qui le voulaient ont perdu.

Raymond

P.S. J’ai plusieurs autres points dont j’aimerais vous entretenir. Ce sera pour une prochaine fois.